Un compte fou

A causé le soulèvement des indigènes dans le sud-ouest ( ?)  de l’Afrique.

Tous les problèmes ont commencé à cause d’une lanterne volée.

Berlin, le 2 mars 1904.

Le soulèvement des troupes indigènes dans la région du fleuve Cross  du Kamerun allemand, en Afrique de l’Ouest, qui a entraîné l’incendie de plusieurs factoreries du nord-ouest du Kamerun et la mort de quatre Allemands, comme nous l’avons annoncé dans ces dépêches lundi, a été causé par la conduite excentrique du comte von Pueckler, et est directement dû au vol d’une lanterne de la compagnie du nord-ouest du Kamerun.

Von Pueckler, qui était le commissaire de district du gouvernement, avait la réputation d’être un administrateur calme et sensé, ayant une bonne connaissance des coutumes et du caractère des autochtones. Il était auparavant un employé de la compagnie du Nord-Ouest du Kamerun, mais depuis peu, il était employé par le gouvernement. Herr Schoeller, président de la société, a reçu en décembre dernier une longue lettre du comte von Pueckler concernant la lanterne volée, concluant à l’affirmation qu’il avait l’intention de faire respecter la propriété des hommes blancs en brûlant cinq villages. Herr Schoeller a déduit de la violence du langage de von Pueckler que ce dernier était dérangé et a écrit au comte et aux agents de la compagnie, leur ordonnant que rien ne soit fait sur une question aussi triviale, disant que la compagnie était pour la première fois sur le point de payer un dividende et ajoutant que la bonne volonté des indigènes devait être cultivée.

Les lettres de Herr Schoeller arrivent trop tard. Le comte von Pueckler, avec 25 hommes, a essayé d’arrêter les chefs d’un des villages, mais le comte a été tué et son escorte s’est échappée avec difficulté. Au cours des jours suivants, les factoreries de la compagnie sur le fleuve Cross ont été incendiées et quatre agents ont été tués. Une expédition punitive a maintenant cours dans le district hostile.

Le comte von Pueckler, comme il ressort des informations reçues ultérieurement par Herr Schoeller, avait récemment fait des accès de fureur contre les nègres,  attribuables à l’état de son esprit compte tenu de sa longue résidence dans le climat chaud de l’Afrique de l’ouest.

Topeka State JournalNlle Zélande-traduit

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